GHOULTOWN : Curse of eldorado

J’ai connu le gothabilly de Ghoultown il y a quelques années, alors que je me plongeais avec délice dans les sous-genres modernes du rockabilly, toujours avide de sensations musicales nouvelles. Le groupe de Dallas représente une branche très particulière, puisqu’il mélange psychobilly assez soft, sonorités mariachi et ambiances sombres. Le tout pour un résultat assez fun mais souvent inégal sur un album entier. Certains titres reviennent encore régulièrement dans mes playlists, mais je n’écoute plus que rarement les albums que j’ai à la maison. Cependant, je sais donc le groupe capable de belles et terribles choses, et il est donc logique que je m’intéresse de près à cette sortie. Bon, surtout après avoir lamentablement loupé les autres, ok. « Curse of eldorado » est donc le 6e album du groupe. Il se démarque un tout petit peu de ce que je connaissais du groupe par son côté moins rêche, moins brutal. Bien sûr, on y retrouve toujours des gros riffs, une espèce d’énergie rock mâtinée de punk, et on ne peut s’empêcher de taper du pied à maintes reprises au gré des douze titres qu’il affiche. Ici, l’homogénéité est plus de mise, les titres semblent plus répondre à un désir de cohérence. Étant donné le thème, les influences mariachi sont bien entendu au centre des préoccupations de Ghoultown ici. On a un album qui fonctionne très bien, et qui compte pas mal de bonnes chansons (« The badlands », « Leave you in the dust », « Trail of the snake », « Running from the sun », « Adios gringos »). Le style a beau n’avoir que peu bougé, il n’a malgré tout pas vieilli, et je le retrouve avec plaisir. Le mixage plus rond et rock y joue également un rôle indéniable. Bien sûr, ce disque n’est pas encore le chef d’oeuvre qu’on attendait, mais il s’inscrit sans avoir à rougir dans la discographie d’un groupe certes discret mais assez doué.

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