Oh, putain, Frenzal Rhomb les amis ! Tout ça ne me rajeunit pas ! Formé en 1992, le groupe de Sidney a bien usé ses roues de skate depuis sa formation. Ma première rencontre avec lui doit remonter à 1996 et la compilation de Fat Wreck Chords « Survival of the fattest ». Il s’inscrivait alors dans la mouvance punk / hardcore mélodique avec des titres courts, intenses et rigolards. Il n’était pas le seul dans celle-ci, et pas forcément inoubliable non plus, mais j’en garde un souvenir sympathique, un peu (beaucoup?) lié à la magie de la découverte adolescente. « Hi vis high tea », donc, est le neuvième album du groupe, et celui-ci n’a apparemment pas changé grand-chose à sa formule : en 20 titres pour 35 minutes, l’affaire est bouclée. Jason Whalley a toujours la même voix, les chansons toujours la même énergie, le riffing est toujours affuté et… ce disque ressemble comme deux gouttes d’eau à ses prédécesseurs. Est-ce que c’est une mauvaise chose ? Est-ce que, pour autant, je n’en ai pas apprécié l’écoute ? Non. Frenzal Rhomb est comme feu No Use For A Name, NOFX et quelques autres ; il campe sur ses positions et semble ne jamais vieillir. Du coup, on se sent (presque) toujours aussi jeunes. Et ça c’est pas mal, même si ça dure qu’une demi-heure. « Hi vis high tea » est un bon disque, pas exceptionnel mais qui sait aller droit au but sans surcharger des titres qui n’en ont pas besoin ou se donner de grands airs. Validé.
Frenzal Rhomb : Classic pervert