J’avoue être passé totalement à côté de ce groupe transalpin jusqu’ici, et c’est aujourd’hui avec un sentiment de culpabilité cuisante que je viens vous présenter ce chef d’œuvre du metal moderne. Car « The Painter’s Palette » n’est pas destiné à rester dans les oubliettes de la musique (ni d’Ecouter Voir). Quelle claque mes enfants ! (non, je ne vous reconnaîtrais pas…). Le groupe / one-man band (qui a su s’entourer à merveille !), qui officiait auparavant dans le black sympho, nous propose ici un néo hardcore black doom metal rock electro jazz , bref un vaste fourre-tout. Oui, mais voilà, les 8 titres où se conjuguent (et subjuguent) saxophone, chant clair ou hurlé, structures complexes rappelant le free jazz, riffs incisifs, belles accalmies et violentes tempêtes soniques ont un dénominateur commun : le talent. Ce qui en fait l’un des albums les plus excitants de l’année et qui l’installera comme référence d’un genre encore inédit, et également du metal avec un grand M.
Ephel Duath : The passage