Jack White n’aime pas dormir. Que voulez-vous, certains sont allergiques aux poils de chat, d’autres à la papaye, lui c’est le sommeil qui lui donne des boutons. Du coup, il fait de la musique. En plus d’avoir composé un nouveau Dead Weather, il offre ici un écrin musical de choix à sa top model de femme pour son premier album, en produisant et jouant de la batterie sur cet album. Et dès le premier titre, on se rend compte que la demoiselle cache derrière son joli minois un sacré talent, à l’instar de tops françaises comme…euh…ah, ben non, j’ai rien dit. Mais quoi qu’il en soit, ce « The Ghost Who Walks » est un sacré bon disque, quelque part entre l’américana, le rock à l’ancienne et la country (avec option « punk » sur quelques titres). La voix sensuelle de Karen change un peu des cordes vocales fatiguées et alcoolisées des cowboys gothiques en tous genres, les douze titres se suivent et coulent dans le conduit auditif comme un bon whisky. Et on se repasse volontiers l’album en boucle une fois celui-ci terminé. De là à dire que tout ce que touche ce garçon se transforme en or, il n’y a pas loin…
Karen Elson : The ghost who walks
Karen Elson : The truth is in the dirt