Il y a, comme ça, des rencontres qui vous marquent. En 2014, quand « Black rat », titre introductif du deuxième album du combo australien, débaroule dans mes tympans, je suis immédiatement conquis. Et le reste du disque aura tôt fait de me convaincre que la place de celui-ci est bien évidemment dans mes colonnes à CD. Alors forcément, la perspective de remettre le couvert presque 4 piges plus tard avait tout pour m’allécher. D’emblée, sur « Shred of summer », je retrouve ce riffing incisif, cette voix punky… mais quelque chose manque. Le style s’est fait plus rock et pop, moins sauvage en somme, et on y perd donc une partie du frisson. Bien sûr, les voix du duo se marient toujours de façon idéale, portés par une énergie qui fait plaisir à entendre, et des mélodies évidentes, un peu plus pop que dans le passé certes, mais… Eh, mais attendez un peu… Je viens de réaliser que mine de rien, ça fait 4 fois que je l’écoute, ce disque, et que, ok, il ne contient pas de hit aussi puissant que le premier, mais j’adhère toujours à 100 %. Alors finalement, ce virage ne serait pas aussi mal négocié ? Complètement !
DZ Deathrays : Like people
Dz Deathrays : Total meltdown
Related Posts
- 76Sixième album pour les terribles Dz Deathrays. Euh, attendez, sixième ? Ah oui, j’ai raté pas mal d’épisodes. Pourtant quand « Panaroid » déboule, je ne suis pas perdu. Désormais en trio, le groupe de Brisbane, Australie, se situe toujours dans une mouvance de rock alternatif très musclé aux titres courts et catchy,…