Voilà le genre de disque qui me pose problème. Porté aux nues avant sa sortie, venu de nulle part ou presque (deux – trois titres postés sur internet, et voilà le travail !), pétri de bonnes intentions et d’influences sixties très sympathiques, ce premier album éponyme des New Yorkais de Cults en mérite-t-il autant ? Oui et non. C’est frais, c’est un compromis parfait entre nostalgie et modernité, c’est bien composé, bien interprété, bien enregistré, bien produit, bien présenté même (monsieur et madame sortent d’une école de cinéma, l’art de la mise en scène en poche), mais… C’est tout. On ne peut s’empêcher d’aimer ce disque, mais ça reste un instantané ; on a tendance à l’oublier aussitôt écouté, et à n’en retenir aucun titre. Pourtant, on ne trouvera rien à lui reprocher. On ne peut même pas déterminer l’élément manquant, le « x factor » (et une référence qui sent mauvais, une !) qui ferait de ce « Cults » premier du nom un disque de chevet pour longtemps ; rien ne lui fait défaut. C’est juste pas de bol. Ah, par contre, à tous ceux qui l’estampillent « lo-fi » ; vous êtes des gros nazes. Il n’y a pas plus de lo-fi ici que sur un disque des Black Eyed Peas (et deux !).
Cults : Go outside
Cults : You know what I mean
Related Posts
- 75Quand on revient après dix ans d'absence médiatique, on a plutôt intérêt à ne pas se planter. Surtout quand on a quitté la scène en plein succès. Tout le monde le sait, et d'ailleurs certains le savent si bien que l'appréhension l'emporte sur la volonté de revenir, repoussant encore et…