Crowbar est un peu comme Pro-Pain un incontournable, indéboulonnable de la scène metal américaine, de ceux qu’on ne peut ignorer et qui continue et, on l’espère, continueront toujours leur chemin en pondant régulièrement des disques plus ou moins réussis, mais qui constituent toujours des rendez-vous obligatoires pour leurs fans. « Symmetry in black » m’avait remis en appétit ; pas parfait mais comportant assez de bons titres pour redorer le blason des américains (et hop, une blague pourrie qui tombe à plat si vous ne connaissez pas la discographie du groupe). L’annonce de ce nouvel et onzième album, et surtout la superbe mise en bouche qui avait filtré (le premier titre « Falling while rising ») me font donc saliver depuis quelques semaines. Et à l’écoute de ces dix titres, ma réaction peu objective était totalement justifiée. « The serpent only lies » est bourré de titres classiques et efficaces. Soyons honnêtes, il est rare que chaque riff, chaque ligne de chant, chaque refrain sonne aussi juste sur un disque de Crowbar. Alors, il est ici le saint Graal du doomcore ? Eh bien en tout cas, on en est pas loin… Jouissif !