Avec sa pochette bien WTF et son titre un peu téléphoné (cherchez un peu, il a déjà été utilisé des dizaines de fois, y compris en musique), on ne donne pas forcément le bénéfice du doute à « Apocalipstick ». Et puis on se renseigne un peu, et on découvre qu’il s’agit du deuxième album d’un groupe mené par une jeunette. A aujourd’hui 19 ans, on a du mal à imaginer qu’elle puisse avoir assez de savoir-faire et de maîtrise pour proposer quelque chose de très valable. Monumentale erreur. Cherry Glazerr est certainement ce que j’ai entendu de plus excitant en rock indé depuis des lustres. C’est pêchu, c’est pop, c’est frais, c’est diversifié, c’est une révélation. La musique du groupe, si on souhaite vraiment lui donner une étiquette plus précise, est un rock alternatif punky assez nineties dans l’esprit, mais avec une prod’ et une fougue très actuelles. Et cet « Apocalipstick », aussi innocent puisse-t-il paraître, est une pure tuerie, bourré de titres excellents, immédiats et impeccables. Pas recommandable, obligatoire !
Cherry Glazer : Told you I’d be with the guys