La musique est un cycle. Ce deuxième album du canadien Alex Calder, qui fait plus que lorgner sur une indie pop très typée nineties, nous le souligne avec insistance. Derrière son artwork sombre, limite flippant, on trouve un disque court (11 titres, une grosse demi-heure) traversé d’une voix blanche, de guitares mi-noisy mi-shoegaze (décidément…), d’ambiances neo-gothiques et d’un feeling pop très « naïf ». Pas du tout immédiats, les titres méritent certainement quelques écoutes pour être cernés et apprivoisés. Sauf que j’y suis immédiatement allergique ; si quelques mélodies fonctionnent à peu près, l’ensemble m’évoque plus un amateurisme maladroit et anecdotique qu’un artiste essentiel refusant toute concession à son art. Salut Alex, et sans rancune !
Alex Calder : Lola