Sixième album pour les frangins Calabrese. Pour les non-initiés, le combo pratique un style horror punk qui verse parfois dans le grand-guignol. Il faut dire qu’une des influences principales de Jimmy, Bobby et Davey est Glenn Danzig (on s’en serait pas douté au vu de la pochette…), ceci explique donc celà. Pour autant, la musique de Calabrese est plus rugueuse, plus psychobilly, ce qui ne l’empêche pas de pondre des titres immédiats et percutants. La chanson-titre en est un parfait exemple. Pour tout vous dire, je suis un peu surpris de l’évolution plus « rock » du groupe, moi qui les ai connus très punk à l’époque de « 13 Halloweens » et « The travelling vampire show », aux pochettes beaucoup plus jolies et fun. Mais il est vrai que ce virage est vraiment très bien négocié, et au final ce changement dans la continuité (ça reste quand même très punk rock) est une très bonne chose, vraiment bénéfique pour ce « Lust for sacrilege », dont on a pas de mal (moins que les précédents en fait) à se dire qu’il reviendra sur la platine. J’aurai peut-être juste écarté « Drift into dust », le dernier titre un peu trop soft et faiblard à mon goût, mais « Lust for sacrilege » est un bon disque, vraiment.
Calabrese : Flesh and blood