BONOBO : Fragments

Revoilà Simon Green et son projet Bonobo, qui depuis quelques années a un peu délaissé le trip hop des débuts pour explorer un son plus electro house, pas forcément toujours à mon goût, mais toujours avec un sens de la mélodie, un groove et un souci du détail certains. Sur « Fragments », donc, Bonobo continue sur ce chemin, en invitant notamment pas mal de voix, comme sur le précédent « Migration ». Les titres sont partagés entre moments contemplatifs assez mélancoliques et passages plus dansants et lumineux. L’album reste très agréable et délassant, une vraie volonté de son compositeur qui, suite à la pandémie, mais aussi à des déménagements successifs pour s’éloigner des incendies californiens notamment (Simon Green y vit depuis quelques temps), avait besoin d’accéder à des sentiments plus positifs et apaisés. Bien sûr, l’ensemble est toujours porteur d’une certaine froideur, d’une mélancolie qui sera probablement toujours chevillée à l’expression du projet, mais celle-ci est bien moins palpable qu’elle ne l’était il y a quelques années. « Fragments » en a-t-il moins d’impact ? Honnêtement, sur moi, oui. Même si j’apprécie toujours la musique du monsieur, je préfère ses déclinaisons moins house et pop, plus chargées en émotions fortes et en nostalgie profonde. Mais si vous désirez accompagner une après-midi ou soirée tranquille de cette quête musicale de la plénitude, grand bien vous fasse !

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