
Et de six pour les américains Bloody Hammers. J’avais découvert le duo sur son précédent disque, qui se positionnait comme une version doom hard rock d’un Rob Zombie ; le look horreur gothique bien vissé, l’amour de la pop song ancré dans l’ADN, et une légère tendance à ronronner. Une sorte de pop punk version doom, quoi ; des titres tous taillés dans le même roc, agréables et pas prise de tête pour un sou, du groove et beaucoup de mélodie, une imagerie qui sent le souffre mais juste assez pour que ce soit fun, jamais trop pour ne pas verser dans le macabre ou le flippant. De ce que je me souviens, cependant, une coloration plus eighties habillait « The summoning », et elle a ici disparu ; dommage. A la place, un son un peu plus rock / horror punk dans les guitares, qui peut rappeler les Misfits ou Calabrese. Rien de bien original me direz-vous ? Et vous n’aurez pas tort. Le groupe peut certes se arguer d’avoir proposé autre chose sur ce nouvel album, mais pour ma part je trouve qu’il s’est un peu tiré une balle dans le pied, d’autant plus que les titres y sont, à mon sens, moins efficaces mélodiquement parlant (un « Waking the dead » ou un « Witchfinder general » m’ennuient, par exemple). Retour plus que mitigé donc !