BLOODY HAMMERS : The summoning

On a pas trop de mal à s’imaginer, en contemplant la pochette de ce cinquième album du duo américain Bloody Hammers, la teneur de ce disque ; un heavy doom bien rétro aux paroles inspirées des films d’horreur eighties. On est pas loin de la vérité. Le côté gothique très prononcé de Bloody Hammers est cependant contrebalancé par une écriture assez pop et accrocheuse, qui garantit à chaque titre une écoute facile et agréable sans ce côté repoussoir qui finit par éclore de la vague revival, aux gimmicks et tics instrumentaux répétitifs. Le « Let sleepings corpses lie » qui nous accueille se situe d’ailleurs à la frontière du gothic rock et du heavy gothique, et s’avère malgré son côté un peu pompier (les claviers y jouent un rôle non négligeable) assez rafraîchissant. Bien sûr, le riff de « Now the screaming starts » nous rappelle un peu à l’ordre : si l’accroche est toujours là, la datation au carbone 14 ne trompe personne. Mais rien que pour voir si la magie opère un peu plus loin, on s’accroche. Et puis, ce n’est pas si déplaisant, loin de là. La mélodie d’accroche de « The summoning » aurait pu figurer dans un épisode de « Stranger things » ; une raison de plus de continuer le voyage. Celui-ci se poursuit durant 43 minutes avec plus ou moins de succès, et toujours ce subtil mélange entre feeling metal sans toutefois les gros riffs et la virulence et rock gothique sans forcément le côté outrageusement mélancolique et affecté. Entre le Paradise Lost de « One second », To Die For et Him ; pas mal.

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