Bon. D’abord, un blaze pareil, je peux vous dire que si joyau s’y cache, il faudra qu’il soit sacrément étincelant pour me le faire oublier. Play. « Wurds » commence le voyage en mode minimaliste. Un souffle électronique, des tintements japonisants fleurant bon les eighties, le chant débarque, doublé, paf, en plein dans la scène cold wave / gothique de l’époque. Titre à remous tranquille, balade sur un Styx de carte postale, bonne introduction. Suit « Dagger », moins guerrier que prévu rappelant dans sa forme et on chant une certaine Oh Land, mais version monolithique. « Crocodile » replonge lui aussi 30 ans en arrière, la technique et les sonorités étant les seuls indicateurs de modernité. Une description qui peut d’ailleurs s’étendre à l’ensemble du disque. Entre Mazzy Star, Siouxsie And The Banshees et une Oh Land sous Xanax, « Jem » a tout de la marche funèbre dans l’inquiétant brouillard matinal de la lande : bucolique, fantasmagorique, mais chelou. Pas mauvais mais composé de titres reposant un peu trop sur la même logique, les mêmes sons, les mêmes ambiances, il séduira uniquement les amateurs de noirceur éthérée, d’alchimie rêve / cauchemar parfaitement maîtrisée mais volontiers nostalgique.
by Dyvvlad
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