BABY JANE : A grave marked strange


La Baby Jane en question est une musicienne et dj de Los Angeles, qui s’amène aujourd’hui avec un premier album qui convoque plusieurs styles de musique electronique d’une part, et pas mal de références culturelles un peu déviantes de l’autre. D’ailleurs, le nom de l’artiste nous renseigne déjà ; les idées et univers un peu sombres sont bienvenus ici. « Cult of dionysus » nous offre un mix de rave, techno, witch house. « Myth » suit le même chemin. Par la suite, Baby Jane introduit un peu d’electro pop, voir de styles plus groovy et grand public. Ce ne sont pas, d’ailleurs, mes titres préférés. Heureusement, ils sont minoritaires ici. Les 16 titres de cet opus nous introduisant à l’univers de la musicienne font le choix de ne pas jouer la montre : ils ne s’étalent que sur un peu plus de 42 minutes, ce qui signifie que la plupart d’entre eux totalisent moins de 3 minutes. Ce qui peut paraître peu, mais qui suffit à retranscrire la frénésie du style moderne et vénéneux ici développé. Je serai tenté de vous décrire un album entre rave et cauchemar, mais on y trouve aussi des accalmies et un côté sexy. Un joyeux milkshake qui ne conviendra pas forcément à tout le monde, du moins pas tout le temps, dans lequel Baby Jane a voulu jeter tout ce qu’elle aimait sans forcément se soucier de l’homogénéité. Le résultat, ce sont des titres limite dance qui sont bousculés par d’autres à l’énergie punk, tandis qu’au milieu des sortes de lovesongs technoïdes essaient de se frayer un chemin. Bref, ça manque de liant tout ça, et si quelques titres et mélodies font vraiment le taf, ça reste trop bancal pour qu’on parvienne, au bout d’un nombre de titres conséquents, à s’y retrouver.

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Paroles de l’album

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