
Sous ce pseudonyme un peu perché se cache Daniel Kadawatha, un musicien fasciné par le son de la guitare twang, les sonorités funk et le psychédélisme teinté de world music. Ajoutez à ça une pointe d’electro pop / space rock, et vous obtenez un mélange un peu extraterrestre mais vraiment intéressant. On est d’abord envoutés par les volutes psyché de la guitare, qui rappellent toute la scène pop psyché turque. Puis on s’accroche à cette voix presque french touch qui vient chatouiller les oreilles. Et cette coolitude qui emporte tout. Avec tout ça, « Lumin rain » allait forcément être remarqué, et c’est naturel qu’il le soit. Mais voilà, l’album a également des défauts. Et en tête, cette fâcheuse tendance à se répéter. Oui, établir une identité sonore, avec des marqueurs francs, c’est important. Mais on finit par s’en lasser, surtout que certains titres sont un peu moins efficaces mélodiquement parlant, ou qu’ils jouent la carte de l’instrumental. Mais allez, il nous reste une belle poignée de réussites, et l’impression d’avoir voyagé dans une Egypte plus funky et ouverte d’esprit que jamais !






