Bien sûr, Absu, Orphaned Land, Salem, Melechesh et quelques autres nous ont déjà fait le coup avant, mais on ne va pas se mentir ; l’alliance du metal extrême et des ambiances orientales, ça a toujours de la gueule. Arallu entend bien nous le prouver encore une fois avec son septième album « Death covenant ». Un album de black metal infusé de mélodies typiques et de structures plus complexes et originales qu’il n’y paraît au premier abord. C’est d’ailleurs ce qui marque le plus à la première écoute. Un certain groove se dégage des morceaux, mais pour le coup, un groove qui se démarque vraiment des ambiances black lambda, qui s’intègre dans la structure et la remodèle. Effectivement, les parties folkloriques n’interviennent pas, comme c’est souvent le cas, par à-coups, par impulsion, créant des oasis au sein des titres. Elles sont présentes en quasi-permanence, en appui aux guitares, accompagnant les rythmiques, apportant une aura de mystère à l’ensemble (écoutez donc « Satanic spirit »!). En tout cas pour un disque underground, le son est ici très bon, laissant la place à chaque instrument de s’exprimer en sonnant clair et distinct. Bon, en même temps, le groupe a été fondé en 1997, ça lui a laissé bien le temps de s’exercer et de peaufiner son style. Tout est en place, les planètes sont alignées et aujourd’hui il est prêt à conquérir au moins une partie du public et du monde metal avec ce disque qui certes n’est pas immédiat mais passionnant de par sa personnalité unique.
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