Je suis des yeux ce dj et mc toulousain depuis un bon moment déjà ; depuis 2011 et son « Lullabies for insomniacs », et je pouvais déjà à l’époque affirmer sans sourciller que ce bonhomme avait du talent. Oui, bon. Des français surdoués de l’electro, franchement on en manque pas ; alors pourquoi prêter attention à Al’Tarba plutôt qu’à un autre ? Plusieurs raisons. D’abord, l’artwork de ce « Let the ghosts sing » déchire. Ensuite, les productions hip hop / electro / trip-hop / abstract ne sont pas si courantes en France. Enfin, ce disque est vraiment très bon. Sombre et mélancolique comme je les aime, il combine des samples divers, des voix de tous bords musicaux et de toutes tessitures, des influences world et dubstep (en plus de celles précitées)… Tout ça aboutit à un joyeux bordel organisé qui n’a vraiment pas à rougir de ses couleurs bleu-blanc-rouge, qui en valent bien d’autres plus, hum, stellaires. Nul doute en tout cas que suite à ce nouvel essai bien transformé, les mc’s vont se bousculer au portillon pour obtenir les faveurs musicales du parisien d’adoption. C’est donc un joli chemin de briques plaquées or qui apparaît sous les pieds de ce magicien d’Oz, et on ne peut qu’être pressé de découvrir la suite de ses aventures. Pas trop quand même ; il serait dommage de bouder notre plaisir !
Al’Tarba : Let the ghosts scream