Jeune et fraîche (elle a tout juste 21 ans), Alexandra Savior a pourtant des goûts qui ne correspondent pas vraiment à son âge. Ce premier album se glisse discrètement entre indie pop et pop sixties de grand écran, et promène un spleen vaporeux sur 40 minutes de titres courts et calibrés. La musique d’Alexandra Savior pourrait être comparée à la rencontre de celle de Karen Elson et celle de Lana Del Rey, en moins mélodramatique. Oh, bien sûr, « Belladonna of sadness » n’évite ni quelques facilités ni quelques clins d’oeil trop appuyés. Mais ce qu’on en retient surtout, c’est un potentiel énorme à peine effleuré ici. Putain, elle a 21 ans ! Alex Turner des Arctic Monkeys a d’ailleurs participé à l’écriture de cet album, qui a été piloté par le producteur de Florence And The Machine ; est-ce que du beau monde tel que celui-ci a pu se fourvoyer ? Que nenni. Si tout n’est pas parfait, c’est en bonne voie. La voix de la donzelle est assez solide pour porter les mélodies cool et mélancoliques qui habitent ce disque. Joli petit disque !
Alexandra Savior : Mystery girl
Alexandra Savior : Mirage







