L’australienne Alex Lahey s’est fait connaître et remarquer l’année dernière avec un premier ep qui a vite dépassé les frontières de sa contrée natale. Et aujourd’hui, la revoilà avec un premier album qui démontre s’il était encore besoin de le prouver que la jeune femme sait faire parler la poudre et construire des titres à la fois pêchus, accrocheurs et puissants. Son style entre powerpop et indie pop s’aventure parfois vers le rock plus classique et un style un peu plus punky, mais sans jamais tomber dans le cliché ou le convenu. Et ça, c’est pas donné à tout le monde. Ajoutez ça et là des côtés un peu plus eighties, et vous obtenez un cocktail détonnant et hautement addictif. « I love you like a brother » est tout simplement un très bon disque, et chaque chanson qu’il contient fonctionne à la perfection. Sa courte durée n’est en plus pas un problème car ses dix titres possèdent des qualités et un charme propre, qui font qu’on y revient avec plaisir. Inutile de chercher pourquoi et comment : Alex n’est pas plus femme, pas plus rebelle, pas plus rock, mais elle est assurément plus douée que bien des songwriters, qu’ils soient ou non pourvus d’un pénis. D’ailleurs peu importe que ce soit elle qui les chante ou pas ; sa voix n’est finalement qu’un médium comme un autre. Bluffant !
Alex Lahey : Every day’s the weekend
Alex Lahey : I haven’t been taking care of myself
Related Posts
- 10000Vous commencez à me connaître (ou du moins, vous le croyez, gnark gnark gnark), j'aime les choses un peu tordues. Bon, ok, ici, il ne s'agit pas de la musique, mais avouez qu'un nom comme celui-là, c'est pas courant. Ce que je ne conçois pas en revanche, c'est la raison…
- 10000Impossible de ne pas pas évoquer ici un disque de la trempe de ce premier album. Fountains Of Wayne est formé en 1995 dans le Massachussets par deux amis d'enfance, qui recutent deux compères et ses mettent bien vite à composer, tant et si bien que ce « Fountains Of Wayne »…
- 10000En 2016, je trouvais en « Blue cheese », le disque précédent du néo-zélandais, un compagnon de voyage exceptionnel autant qu’inattendu. Pour tout dire, je ne m’attendais pas non plus à ce que le groupe remette le couvert si vite. Alors forcément, une petite appréhension naît de cet empressement. Pourquoi si vite ?…
- 10000A l’écoute de ce premier album du trio irlandais Fangclub, plusieurs noms me viennent en tête, mais en revanche, pas besoin de datation au carbone 14 pour déterminer la période dont celui-ci s’inspire largement ; les nineties, dudes, et sa cohorte de combos grungy-punk. Pensez à Silverchair, à Sunny Day Real…
- 10000Quand on est trois jeunes frères anglais qui montent leur premier groupe, en pratiquant u style à cheval entre rock alternatif et punk rock, je pense qu’on est bien loin de s’imaginer que, quelques années plus tard, une pointure de la trempe de Johnny Marr puisse rejoindre les rangs de…