Premier album pour ces Italiens, qui ont fait le choix de ne pas chanter dans leur langue maternelle. On ne leur en tiendra pas rigueur, tant la botte a une assez mauvaise image d’un point de vue musical. « Technicolor Dreams », donc. Mêlant écriture pop classique au sens noble du terme et éléments électroniques, le groupe se situe quelque part entre The Servant, les Beatles (eh oui !) et les Devastations. Produit par un membre des Devics, ce troisième album a toutes les cartes en main pour faire un carton, et fait regretter de ne pas avoir découvert le groupe avant, de ne pas l’avoir vu évoluer pour devenir cette entité irrémédiablement vouée au succès. Car oui, du rock cinglant « Cornice Dance » à la ballade coldplayenne « Letter To Myself », en passant par l’électro-rock « Ease Off The Bit » ou le single potentiel « Amnesty International », ce « Technicolor Dream » en a sous le coude et n’est pas prêt de s’épuiser. Du talent et des idées à revendre ne suffisent cependant pas ; il faudra que ce soit vous qui fassiez le premier pas pour les apprécier à leur juste valeur, l’Italie s’exportant plus facilement dans nos assiettes que dans nos enceintes !
A Toys Orchestra Powder on the word
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