Stephan Bodzin est un nom connu dans le domaine de l’electro allemande. Pourtant, ce dj n’a jusqu’ici sorti qu’un disque. C’était en 2007, et je ne l’ai même pas écouté. Alors pourquoi celui-ci me direz-vous ? Parce que je pense au plus profond de moi qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire. Et après avoir écouté ce disque, je suis très fier de moi. Parce que « Powers of ten » est un excellent album. Partant d’une base electro / techno volontiers acide et répétitive, Stephan lui fait rencontrer les motifs psychédéliques et hypnotiques de la trance et le côté « weird » du bleep. Un mélange hautement addictif et 100% instrumental, qui n’échappe pas à quelques redondances (il faut dire aussi qu’en plus d’une heure et quart, c’est difficile de faire autrement), mais qui s’avère tellement bien fait qu’on oublie vite ses défauts (le suscité, et un certain manque d’originalité). Pas besoin d’en dire plus, il faut juste vous intéresser à votre tour à ce trésor caché !
Related Posts
- 10000Et ben, ça pour une surprise ! Je suis de ceux qui chérissent les deux premier albums de Neil Barnes sous le nom Leftfield pour ce qu'ils sont ; des témoins (vieillissants) du côté visionnaire de leur auteur en matière de musique électronique. Car oui, « Leftism » et « Rythm and stealth » ont fait…
- 10000Je ne suis pas très doué en géographie. C'est même un euphémisme. Pour tout vous dire, la Macédoine, peut-être comme à vous (soyez sympas, dites oui !), m'évoque plus la cantoche qu'autre chose. Et ça m'évoque à vrai dire encore moins la musique. Mais bon, après tout, l'origine géographique n'a…
- 10000Oui, il existe vraiment ce disque. Non, je ne cherche pas à chroniquer que des trucs indés et confidentiels. Voici pour ceux qui, en découvrant cette chronique, se sont dit ; « vin dé non, mais ch'est qui incor ch'tilal ? » ou « diantre, mais où a-t-il encore déniché un tel artiste ? » en langage…
- 10000Ces suédois au nom appelant le chroniqueur fainéant à invoquer le copier/coller ont apparemment créé le buzz dans la sphère électro il y a quelques temps avec des ep's bien sentis. C'est donc avec une vilaine impression de débarquer complètement que je débute l'écoute de cet album. Le contenu ne…
- 10000Découvert un peu par hasard (et sur le tard) avec "Into the great wide yonder", son deuxième album, le danois Anders Trentemøller m'avait impressionné par sa capacité à marier musique électronique et musique cinématographique, y incluant à l'occasion des petits morceaux d'une culture rock non feinte. Autant dire que ce…