Je n’étais pas très franc en découvrant la pochette de ce « Slow gum ». L’appréciation artistique, je vous en fait grâce, parce que de toutes façons ça reste extrêmement subjectif. Ce qui m’a frappé en fait, ça n’est même pas la jeunesse de Fraser A. Gorman. C’est sa ressemblance troublante avec Kevin Jonas des Jonas Brothers. Reconnaissez que ça fout les miquettes. Il avait donc plutôt intérêt à assurer, d’autant plus que j’ai du faire des recherches pour savoir exactement à quel frangin il ressemblait. Heureusement, le premier disque de ce jeune homme n’est pas à son image. On pourrait presque, s’il n’y avait cette voix, dire qu’il y est diamétralement opposé. Fraser joue une folk très pop, ou l’inverse, à l’orchestration qui sent bon le sud, la Louisiane, à la limite du rock sudiste à la Lynyrd Skynyrd d’ailleurs. Court, direct et malgré tout très très cool, ce « Slow gum » qui porte bien son nom pousse donc à la détente, à l’absolu délassement, à la ballade en décapotable sous le soleil… Résolument old school, l’australien propose un style qui ne plaira pas à tous, mais applique tellement bien les recettes de ses aînés et modèles qu’il serait dommage de passer à côté !
Fraser A. Gorman : Shiny gun
Fraser A. Gorman : Broken hands
Fraser A. Gorman : Book of love