Assez loin musicalement du tube pas si éloigné chronologiquement « le twenty-two bar », cet album de Dominique A est le mal-aimé, l’album d’une transition mal comprise par les fans. Et pourtant, ce tournant plus rock, usant de la guitare et des percussions, abusant d’une noirceur seulement effleurée dans les précédents opus, recèle des chansons d’une beauté vénéneuse telles que « Je suis une ville » ou « Le détour ». Les textes, eux, sont toujours savamment ciselés, et leur côté intimiste et introspectif achève de convaincre l’auditeur encore réticent.
Documentaire sur l’album :