ARTEMAS : Lovercore


Il ne chôme pas, le chypriote Artemas Diamandis. Après son hold-up electro tordu « I like the way you kiss me » en 2024 et l’album (pas mal du tout, chroniqué dans ces pages) qui l’a suivi, le voici déjà revenu aux affaires avec un nouvel opus. Non mais il ne croit pas nous la refaire quand même ? Ecoutez-moi cette intro, là, c’est quand même pas ouf et… Et merde. « Superstar », c’est bien le genre de titres qui va squatter vos playlists aussi. Il a encore réussi son coup. Et en plus il en a encore sous le coude. Si « Vanish » est pas mal mais pas tubesque, « Eat me alive » pourrait bien créer la surprise aussi, même si pour moi il est un peu trop proche du hit de 2024. « Love is a knife » est un autre titre electro pop sombre. « Tale it easy on me » sort aussi du lot avec sa mélodie et son rythme entraînants. Décidément, Artemas a le sens du gimmick. « Baby give me more » invite Mareux ; les univers des deux hommes se marient parfaitement, c’est à la fois décadent et dansant. « In my arms » est un autre très bon titre. « Not quite you » sonne beaucoup plus R&B, c’est moins mon genre. « U don’t have to tell me » est trop courte pour vraiment s’installer. « Southbound » passe bien, mais sans plus. « How could you question my love for u » est la ballade de l’album, j’ai l’impression de découvrir une « Careless whisper » moderne. Ok, elle fonctionne un peu moins bien, mais vraiment pas loin ! « Sweet kim » est pas mal mais un peu trop simple. Enfin, « As I wave goodbye » est une bonne fin même si on aurait pu terminer la course plus en apothéose. Vous l’aurez compris, si on ne trouve pas que des killer tracks ici, on a quand même une grande majorité de très bons titres. Et pondre ça un an après le précédent, ça reste quand même un pari aussi risqué que réussi pour le britannique !

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