Versez un peu de La Coka Nostra, un peu de Vinnie Paz, une pincée de Necro pour l’ambiance, et vous aurez une idée de ce qu’on peut trouver ici… Et de la raison pour laquelle « Agoraphobia » ne pouvait que se retrouver ici. C’est sûr, il correspond à 100% à ce que j’aime en matière de hip-hop : sombre, cynique, avec une ambiance horreur et un son bien boom bap. Novatore n’est pas un petit nouveau dans le rap game, puisque ce disque est son 13e. Alors, ça porte bonheur ou malheur ? Clairement, le chicagoan bien entouré (un certain Stu Bangas est parmi ses collaborateurs habituels, si c’est pas une preuve de talent ça) est en grande forme ici. Un flow pointu, propre, allant droit au but. Des instrus sombres et inspirés (en même temps, on est chez les Snowgoons), une ambiance à couper au couteau, bien appuyée par des featurings de qualité… Bien sûr, ce genre de grim hip-hop a déjà été largement éprouvé avant, mais chez moi ça fonctionne toujours. Cependant, le disque a un gros problème, c’est qu’il est trop court ce disque, on en aurait voulu plus. Mais on est d’accord que ce n’est pas le reproche le plus grave qu’on puisse faire à un artiste, non ? En tout cas, pour une première rencontre, elle est très fructueuse, et je suivrais désormais Novatore et particulièrement ce type de projets (dont c’est apparemment le deuxième volume) !
