THE LOVECRAFT SEXTET : The horror cosmic

On ne peut pas dire que le dark jazz soit particulièrement présent au sein des sorties de disques chaque année. Donc les sorties de ce type qui sont portées à ma connaissance sont scrutées avec attention. Aujourd’hui, c’est The Lovecraft Sextet qui régale. J’avais chroniqué le premier album de l’ex Kilimandjaro Darkjazz Ensemble / The Mount Fuji Doomjazz Corporation et The Thing With Five Eyes ici, et appelais de mes vœux qu’il soit rapidement suivi par son successeur. Saut que celui-ci a été trop vite pour moi, puisque sorti seulement un an plus tard. Je vais donc me rattraper avec ce troisième opus qui, surprise, tranche totalement avec le premier. En effet, pour «In memoriam », le monsieur avait pris le parti de mixer dark jazz et musique religieuse. Sur le morceau qui ouvre le bal de l’horreur ici, on touche un style bien plus « classique » et proche des autres projets cités. La beaucoup plus synthwave et doomy « Deliverance » accueille en plus une voix féminine : une très bonne surprise, bien que le titre aurait pu être scindé en deux. « Approaching menace » conserve ce côté bicéphale. Par la suite, on se rapproche plus du dark jazz, avec un saxo bien présent et un jeu de batterie plus caractéristique, mais les influences classiques ressortent parfois lors des interventions vocales et de certaines constructions. « The horror cosmic » est différente des autres albums de l’artiste, mais s’avère au moins aussi réussi. Sa façon de se réinventer en permanence par touches discrètes montre qu’on a encore pas mal de choses à attendre de la formation, même si elle s’avère plus sage ici. A suivre !

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