
Arf, j’ai raté l’album de 2020 du très bon Ital Tek ! Bon, la sauce n’a pas du trop changer entre temps, je vais donc essayer de retrouver mes marques. Et faire les présentations aussi pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas. Ital Tek, donc, c’est Alan Myson, un musicien anglais de Brighton oeuvrant depuis 2008 au sein de la scène electro. Si je reste vague au niveau du genre, c’est justement parce que chez Ital Tek, c’est l’ensemble du spectre de la musique électronique qui est exploité : gourmand, limite boulimique, le monsieur n’aime pas se limiter, ni au niveau musical ni au niveau des ambiances : si celles-ci sont souvent assez sombres, l’artiste ne se refuse pas de prendre des voies plus éclairées. Bien sûr, l’ensemble de l’album est tout de même très atmosphérique, et les mélodies claires-obscures baignées de menaces et agrémentées de nappes acides ne prêtent pas à sourire. Ajoutez à ça quelques drones, un côté glitch assez prononcé, des passages bass music… Composé un an durant puis digéré et trituré l’année suivante, « Timeproof » se montre peut-être plus homogène et aussi plus évocateur et élégant que les disques déjà croisés ici. En effet, on y a plus l’impression de découvrir une histoire, aussi noire et tragique soit-elle. Bref « Timeproof » s’avère au moins aussi passionnant que ses prédécesseurs, et prouve que la musique de Ital Tek continue, sur ce septième album, d’évoluer, et dans le bon sens !






