Neuvième album pour les américains de Yellowcard et leur émo punk de plus en plus rock. Oui, je sais, mes paroles ont quelque chose de dépréciatif. Mais c’est juste parce que depuis que j’ai fait connaissance avec le groupe, j’ai toujours trouvé qu’il basculait un peu trop facilement dans la mièvrerie et le riff facile. Une tendance qui se confirme au sein de cet ô combien mainstream « Lift a sail ». Est-ce le départ du batteur Longineu W. Parsons III qui a libéré le combo de ses influences plus punk ? Je n’en sais rien, mais dois dire que la tolérance bienveillante que j’éprouvais à l’égard d’un disque comme « When you’re thinking, say yes » et son immobilisme mi-amusant mi-gênant a totalement et probablement définitivement disparu ici, en même temps que les parties de violon, qui faisaient pourtant partie de l’identité de Yellowcard et ont ici fondu comme neige au soleil de Floride. Bref, ce nouvel album se place dans la catégorie des échecs cuisants et des albums-kleenex. A réserver aux midinettes, et encore…
Yellowcard : One bedroom