Le retour de la voix ténébreuse de Stuart Staples va réveiller les morts ! Tindersticks est passé de l’autre côté du miroir et donne carrément dans la powerpop musclée ! Ok, c’est pas très crédible. Tindersticks fait et fera toujours du Tindersticks (sans que cela ait quoi que ce soit de péjoratif), c’est à dire une pop mélancolique, parfois même neurasthénique, dont l’orchestration est souvent assez léchée et comporte la plupart du temps des cordes et un piano, et une voix grave, profonde et racée, reconnaissable entre mille. A chaque nouvel album, le groupe explore un peu plus les genres avoisinants, mais la direction ne varie que de quelques millimètres, de sorte que les fans ne soient jamais déçus. C’est une fois de plus le cas ; Tindersticks nous sert un album très correct, avec son lot de bons titres pop symphoniques. Avis aux amateurs.
Tindersticks : My oblivion