
Depuis leur premier album, chaque nouvelle sortie de ce génial groupe d’éthiojazz est un arrêt obligatoire pour moi. Bien sûr, d’autres formations se sont depuis embarqué sur les mêmes eaux, mais aucun ne les égale en termes d’ambiance capiteuse et de mystère sexy. Aucune raison que ça change ici, puisque, on va se le dire, le groupe n’a pas vraiment changé ses habitudes sur ce 4e album… Du moins d’un point de vue général. Car on se rend très vite compte que si le temps y est toujours maussade, l’ambiance un peu trip-hop sur les bords, le tout est moins sombre. Ah, mais oui, les sonorités de claviers y sont un peu plus chaleureuses, ce qui donne au disque des couleurs plus nuancées et…jazz. Un changement qui s’opère dans la douceur, mais ne manquera pas d’ouvrir la voie à des changements futurs pour la formation. Dois-je les craindre, moi qui à la base ne suis pas (du tout) fan du genre ? il est trop tôt et déplacé de se poser la question ici tant je retrouve encore à peu près mes marques. Bon, il y a bien deux exceptions ; « The great belt » et « The last transmission » que je trouve franchement pénibles et longues. Aïe. Oui, mais il reste 28 minutes tout à fait délectables sur le disque, ça reste bien mieux que beaucoup de disques actuels. Mon regret principal, c’est justement qu’il n’y ait pas deux ou trois références sonores au titre de l’album dans ses sonorités. Auraient-elles rendu le tout un peu kitch ? On ne le saura jamais.






