THE SORCERERS : In search of the lost city of the monkey god

The Sorcerers ne devrait pas exister. Lorsqu’il se forme, le groupe signe un CDD ; un 45 tours et puis s’en va. Sauf que, de l’envie de rendre hommage autant au jazz éthiopien qu’à la soul, le funk et des formes plus cinématographiques, est né un monstre que ses membres n’ont pas su ou plutôt voulu maîtriser. Et donc, un premier excellent album sort en 2015. Chroniqué et adoré ici, immédiatement et sans conditions. Alors depuis, forcément, je suis un peu en manque, sur les dents, dans les starting blocks, plein d’autres synonymes qui ne me viennent pas là tout de suite. Le label m’annonce en décembre un single début janvier, que je m’empresse d’écouter. Pas d’altération de la formule ; tant mieux. Je retrouve ce genre à la fois lascif, mystérieux et enfumé, très ancré dans la jungle. Bon, ne vous laissez pas abuser par le complément de titre « Soundtrack to the motion picture ». En fait, rien ici n’a servi de sous-texte sur la toile ; il s’agit bien d’un film imaginaire, que l’auditeur n’aura aucun mal à se refaire en tête. Toujours fluide, jamais indigeste, la musique des anglais passe toujours aussi bien, et si elle n’apporte pas vraiment de valeur ajoutée sur ce deuxième album, on ne lui en voudra pas, parce que c’est toujours un plaisir de s’embarquer avec elle pour un voyage exotique et enivrant. J’adore, j’adhère.

Facebook

Related Posts

  • 10000
    « Je n'aime pas le jazz, mais ça j'aime bien », tel pourrait être le titre de cette chronique. Ami lecteur, tu te doutes bien que si j'ai jeté mon dévolu sur cet obscure formation de Leeds, c'est qu'elle possède quelque chose que n'ont pas les autres. Et tu n'as pas tort.…
    Tags: sorcerers, the, bien, musique, mal, jazz
  • 10000
    Troisième album pour les belges de Black Flower. Le groupe propose un jazz hybride, flirtant avec le trip hop, avec les sons ethniques, un peu à la manière de The Sorcerers déjà présentés ici. Et si je suis globalement assez allergique au jazz, là c’est une musique qui me parle…
    Tags: bien, l, jazz, d, me, musique, c, on, groupe, facebook
  • 10000
    Le problème quand tu claironnes à tout va que tu n’aimes pas le jazz, c’est que quand tous les 3 mois tu en publies une critique élogieuse sur ton blog, ben tu passes un peu pour un con. Bah, je m’en fous en fait. Mais si je voulais me la…
    Tags: the, plus, d, me, on, l, jazz, c, m, sorcerers
  • 10000
    Il faut que je vous dise. Je ne suis pas très funky, comme garçon. J'ai grandi pendant la grande époque du genre, et ça me saoulait déjà à l'époque. Mais voilà. En vieillissant, il semblerait que, quand je n'écoute pas de post black malsain, je m'adoucisse. J'ai des preuves, et…
    Tags: plus, bien, jazz, a, funk, ne, on, sorcerers, the, vraiment
  • 10000
    Je suis passé à des lieues du premier album de Melt Yourself Down en 2013, mais j'avais quand même entendu ça et là du bien du combo. Assez en tout cas pour m'intéresser de plus près ce soir au deuxième méfait du groupe afro-jazz punk. Et j'en suis à présent…
    Tags: bien, on, album, jazz, suis, funk, aura, puis, titre, mal

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *