La Floride, ça évoque plutôt la pop punk ou le hip-hop que l’emocore / post hardcore, on est d’accord. Pourtant c’est bien de là que nous provient The Requiem, notre client du jour, jeune trio dont « A cure to poison the world » est le tout premier album. Un disque qui sent bon le style des années 90, avec justement un riffing très énergique et accrocheur qui peut évoque la pop punk. Oui, mais avec un côté très heavy et des sujets grave, faut quand même pas déconner. Et des screams aussi, au cas où on aurait pas pigé qu’on est pas là pour la bamboche. Alors oui, au niveau de l’ambiance musicale et thématique autant que des looks des musiciens on pourra trouver des accointances avec un My Chemical Romance. Mais une fois oubliées celles-ci (ok, on aura peut-être du mal parfois), il faut bien reconnaître une chose aux gars ; ils sont vraiment très carrés. Bah oui, de tous les titres présentés, pas un ne m’a donné envie de passer au suivant. Enfin, si je veux être totalement honnête avec vous, la version que j’ai découvert est la version deluxe, agrémentée de relectures et nouvelles versions des titres de cet album originellement paru en 2024 et.. bah… la version de base m’aurait suffi. Mais les titres sont vraiment, vraiment très bons, et finalement les entendre plusieurs fois ne fait que me le confirmer ; ces gars ont du talent, c’est indéniable. Alors oui, on pourrait considérer que, justement, les mélodies sont un peu trop évidentes, qu’elles recyclent ce qui a déjà bien fonctionné jusque-là. Et oui, on pourrait dire que ce n’est pas sa personnalité unique qui va faire briller le groupe. Mais les faits, les amis, les faits ; ce premier album a tout ce qu’on cherche dans le genre ; du punch, assez de variété, de la puissance et des chansons qu’on a envie de gueuler avec eux. Adopté.
