THE RADIOACTIVE CHICKEN HEADS : Tales from the coop

Le confinement, c’est aussi l’occasion d’écouter, seul dans son coin, de la musique. Plein de musique. Des trucs bien ringards qu’on ose pas mettre à plein tubes dans sa voiture. Des trucs sérieux qu’on a enfin la disponibilité de cervelle nécessaire pour piger. Des trucs tout pourris, qu’on prend plaisir à zapper au bout de cinq secondes parce qu’on a que ça à foutre. Et puis des trucs bien WTF, juste parce qu’on est tombés dessus et qu’on trouve ça fendard. Vous voici donc en présence du troisième et (à priori) dernier album de The Radioactive Chicken Heads, un groupe américain masqué dans la tradition us (qui a dit Green Jelly et Gwar ?). Musicalement, c’est à cheval entre ska, rock et punk, avec un tout petit peu de heavy metal dedans. Bien sûr, une palanquée d’autres styles viennent s’y raccrocher le temps d’une chanson : reggae, rockabilly, sonorités electro… Mais surtout, on y trouve beaucoup d’humour et de douzième degré. On nous parle ici d’un savant fou procédant à des expérimentations sur des légumes ou des animaux, aboutissant à des mutations dantesques et des affrontements épiques. Ou pas. En tout cas, la thématisation de la musique a rarement été aussi loin, et si on arrive à mettre la main sur un vrai cd, on pourra admirer à loisir jusqu’où ça va ; le livret est truffé de photos et illustrations bien fun. Et la musique dans tout ça ? Chaque titre a sa propre identité, d’autant plus sur ce disque où pas mal d’invités sont présents (alors que le groupe compte déjà une dizaine de membres). Les mélodies sont souvent accrocheuses, et moins téléphonées qu’on pourrait le penser. Une reprise bien sympa de « Somebody’s watching me » de Rockwell nous attend aussi. Franchement, à découvrir !

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Paroles de l’album

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