Une pochette vraiment sympa, un premier riff crust avec une voix black / hardcore, voilà ma première rencontre avec The Drip. Bon, bien sûr, après, les choses s’enchaînent et on replonge en territoire grindcore plus classique, mais le son, lui, garde cette identité, et le chant cette couleur plus hardcore que grind. On se demande d’ailleurs quel genre prévaut sur l’autre, tant la formation use de passages mid-tempo et de chant typique hardcore. Bon, au final, tout ça ne fait pas de ce « A presentation of gruesome poetics » un album de grind progressif, mais ça lui permet au moins de se démarquer un petit peu de ses voisins de chambrée, et de faire passer sans lassitude les six titres du premier ep des furieux américains.