A la fin de « Frontier’s edge », j’étais resté sur ma faim. Le groupe, sous sa nouvelle bannière, y avait pas mal expérimenté, et s’était par le fait éloigné un peu plus de ce qui fait que je les ai apprécié au départ, à savoir des sonorités jazz / funk mais avec un feeling très rock. Je m’attendais légitimement à retrouver ici à peu près la même chose. Et bien non. « Thrice crowned » est pour moi un futur classique du combo, celui-ci combinant un riff bien heavy avec des cuivres mariachi ; quel délice ! « Overlander » aussi possède un riff qui se retient, même si le titre reste lui plutôt classique. Une tendance qui se confirme sur une « Night raid » assez moyenne car trop attendue également. En revanche, « Lair of the 1000 serpents » est aussi assez excellente. Une fois « Kudzu vine » passée, ce sont les sonorités asiatiques de « Sharky’s delight » qui nous étonnent et nous enchantent. Et ça continue plus tard avec une « Behind the black curtain ». Bref, un septième album qui fait un léger retour en arrière mais pour (selon moi) la bonne cause. Quel plaisir de retrouver les américains dans toute leur efficacité !
