Les quatre membres des Beths se sont rencontrés sur les bancs de la fac d’Auckland alors qu’ils étudiaient le jazz. Et devinez ce qu’ils ont eu envie de faire suite à ça ? Ben monter un groupe de powerpop pardi ! Attendez, quoi !? Ben oui. Bon, j’aurai pu chercher à investiguer sur les méthodes éducatives et l’efficacité de celles-ci de leur(s) prof(s), mais voilà, je n’avais pas assez de miles ni de congés pour faire le voyage jusque là-bas et tirer les choses au clair. Du coup, je me suis contenté de découvrir avec une nonchalance toute estivale ce premier album, survenu après un ep déjà pas mal accueilli par celles et ceux qui ont eu le privilège d’y jeter une oreille. Tu m’étonnes… Non, parce que très clairement, « Future me hates me » est truffé de titres directs et mémorables. Et du début à la fin des 38 minutes de ce disque, on se dit qu’on a de la chance de découvrir un disque aussi rafraîchissant, énergique et fun. Bon, les paroles sont comme souvent dans ce genre d’exercice un condensé d’expériences personnelles et de réflexions sur une existence non avare en désillusions diverses, mais tout ça ici est mis en forme de façon à sonner avec une certaine positivité. On ne se sent donc jamais pris au piège du spleen adolescent, et on apprécie chaque minute de cet apéritif à la carrière des néo-zélandais qu’on espère longue et jalonnée d’aussi bons disques que celui-ci !
The Beths : Future me hates me
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