
Shadow Knell, c’est un side project des membres de Poison Ruin. On y retrouve le clavier neo médiéval et…bah, c’est tout. Pas de punk ou assimilé ici, et d’ailleurs, pas vraiment autre chose qu’une espèce de dungeon synth bizarre et assez narratif. Comme pour Poison Ruin, les sonorités sont volontairement assez datées : on croirait avoir affaire à une bande originale de film des sixties – seventies. Sur les très longs titres comme les plus courts, l’ensemble est structuré, et on sent (forcément) un souffle fantastique, nous évoquant des histoires de sorciers, chevaliers, créatures géantes et monstres divers, de batailles épiques et de défaites cuisantes. Bon, si on est pas fan du genre, on aura quand même du mal à se passionner pour ce premier album éponyme, d’autant plus que, comme tout bon disque de dungeon synth, il se montre tout de même assez avare en sonorités différentes et en variété d’instrumentation. Cependant, cette unité sonore permet aux huit titres de prendre l’allure d’un tout format récit. Est-ce que ça vous parlera si vous kiffez Poison Ruin ? Seulement si ce sont les intros et interludes que vous aimez le plus. D’ailleurs, ce premier album est sorti le même jour que le dernier ep de son jumeau maléfique (?) et sur le même label (Relapse) sans trop pâtir de sa concurrence je pense. Est-ce que ça vous parlera si vous kiffez le dungeon synth ? Certainement ; c’est plus carré et bien moins chiant que pas mal de productions du genre, malgré le côté cheap (voulu, je le répète) du son. Est-ce que ça veut dire qu’à l’avenir les sonorités de ce type seront réservées à Shadow Knell ? On espère pas !





