THE CITIZENS OF HALLOWEEN : Frightening ghouls

Je vous fais souvent le coup des albums de noël improbables (pour tout vous dire, je suis déjà en quête pour cette fin d’année). Et bien là, pour changer, je vous propose un album d’Halloween plutôt convenu ! A l’instar d’un Count Bachula (qui pourrait d’ailleurs en être à l’origine, pour ce que j’en sais), The Citizens of Halloween est un pseudo générique (issu du film de Tim Burton « The nightmare before christmas », bein sûr) derrière lequel se cache un illustre inconnu, qui pourtant mériterait un peu plus de lumière. Au programme de cet album, on trouve quinze titres certes assez similaires mais tous réussis de ce qu’on pourrait décrire comme de la musique d’ambiance d’halloween si ça ne sonnait pas aussi péjoratif. Alors oui, écouter presque une heure de musique instrumentale à l’orgue peut paraître pour le moins soporifique. Et il faut aussi préciser que le titre est assez mensonger, puisqu’on ne trouvera rien d’autre que ça ici : oubliez la notion de bruitages horrifiques, ne vous attendez pas à des jump scares ou des cris de terreurs. Non, les plages de cet album sont constituées de lugubres mélodies s’étalant sur trois à quatre minutes chacune. Sombre, funèbre, désespéré, inquiétant, oui, « Frightening souls » l’est. Terrifiant, pas vraiment. Mais justement, le compositeur ne se contente pas de singer les bandes originales de films d’horreur de seconde zone et leurs effets sonores vus et revus ; il y a ici un véritable effort de composition, des mélodies construites sur la base d’une connaissance de la musique classique. Bien sûr, on peut regretter la pauvreté de la mise en forme ; avec un orchestre derrière, avec de vrais moyens, ce disque aurait une tout autre gueule. Mais quand même, ça reste très bien foutu, et même en le laissant tourner en fond sonore, vous pourriez bien vous laisser entraîner dans son sillage de chagrin. Comme quoi, on peut faire des trucs sympas avec pas grand-chose de plus que de l’abnégation…

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