POM POM SQUAD : Mirrors start moving without me




Le premier album de Mia Berrin, en 2021, m’avait assez plu pour que je me souvienne du nom de son désormais groupe. A l’époque s’y jouait un mélange entre indie pop / rock et sons grungy. Je m’avance donc ici à peu près en confiance. Mais je constate vite que le temps et la maturité ont fait leur œuvre ; le style qu’on retrouve ici doit certes encore quelque chose à celui de « Death of a cheerleader », mais il s’avère à la fois plus varié, moderne et pop que le précédent. Et pour cause ; ce disque est celui du doute. Confrontée au regard des autres sur sa personne, la musicienne s’en est trouvée fragilisée, déstabilisée, blessée. Est-ce que c’est cette souffrance nouvelle qui le rend plus intéressant ? Je ne sais pas, mais là tout de suite, j’ai un peu plus tendance à vouloir le réécouter, je le trouve à la fois plus accrocheur et un peu plus personnel, dans le sens où son positionnement est plus flou entre pop, rock alternatif et emo rock. Tout ça aboutit à un disque plus varié mais pas avec moins de caractère, autant dans ses textes que dans ses structures et mélodies. Le choix ici de sortir des claviers, là de proposer un titre acoustique, là encore de grosses guitares sont des choses qui distinguent « Mirrors start moving without me » d’autres disques d’indie pop rock « en vogue ». Je dis ça parce qu’il porte quand même un coté très actuel qui pourrait le rapprocher d’une Billie Eilish sur la dynamique de voix et des mélodies. Cependant il a l’intelligence de s’en éloigner suffisamment ; il représente donc une véritable évolution du style, mais il faut plusieurs écoutes pour s’y faire et comprendre qu’il s’agit bien du même groupe. Se réinventer, c’est plutôt bien, non ?

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