Oh, il peut le clamer haut et fort, le californien Pennywise, qu’il est increvable ! 30 ans d’une carrière dont jamais les fans ne se sont détournés, onze albums à peu près égaux, un style qui n’a pas pris une ride, un line-up stable (on mettra de côté le court épisode Zoli Teglas)… On ne pourrait pas rêver mieux. Ah si, tiens, une mise en avant récente grâce à un nom qui évoque une œuvre culte d’un auteur culte devenu un film en passe d’être culte ; pas mal ! Et côté contenu ? Eh bien, « Never gonna die » est un disque de Pennywise pur jus : direct, mélodique, engagé, efficace. Alors non, il n’est pas décevant. Mais rien n’y diffère vraiment des autres disques du groupe. Pennywise trace son sillon punk rock comme il sait le faire, intègre et droit comme un I. C’est ce que ses fans lui demandent, et c’est ce que les curieux de passage seront vraisemblablement venu chercher. Les rageux, eux, diront que ce disque est inutile, comme ils l’ont fait avec les précédents. Moi, je dis que la perspective de s’enfiler 39 minutes d’un genre connu et apprécié, sans risquer la moindre mauvaise surprise, c’est un bon plan. Alors je valide « Never gonna die » !
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