OBSCURA : A valediction

Je suis le boulot des allemands depuis 2011 et l’album « Omnivium », et si je connais à présent bien leur style techno death inspiré de Cynic, ils ne m’ont cependant jamais déçu. Leur basse fretless, leurs orchestrations léchées, leur gros côté progressif qui tire parfois sur le jazz, leur lyrisme échevelé, tout ça participe à son charme. Oui. Mais ça, c’était sans compter sur le schisme survenu en 2020 dans le groupe et qui a vu partir Linus Klausenitzer, Sebastian Lanser et Rafael Trujillo former Obsidious (juste auteur pour l’instant d’un single qui envoie du pâté). Alors oui, on aurait pu craindre le pire. Mais qu’à cela ne tienne, les survivants ont décidé de rappeler d’anciens membres à la rescousse, et revoilà le train sur les rails, avec en plus un contrat tout beau tout frais avec Nuclear Blast. Bon. Je vous invite à écouter les dernières sorties des frères ennemis, et essayer de me dire en quoi ils diffèrent musicalement parlant, de quoi pouvaient être constituées les « divergences musicales » ayant abouti au semi-split. Parce que, bon, les deux styles semblent assez analogues, même si ici la musique est plus brutale et peut-être un peu moins prog. Enfin, bon, ceci dit, on ne va pas se plaindre, parce que d’un très bon groupe en sont issus deux autres, à première vue. Car oui, « A valediction », s’il s’avère un peu plus inégal que les précédents, reste une très belle proposition, contenant tout ce qu’on a aimé chez Obscura par le passé. Me voilà rassuré.

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Paroles de l’album

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