Obliteration est un groupe de death volontiers old school dont « Cenotaph obscure » est le quatrième album studio. Et qu’il est dur de trouver de bons albums de death qui sortent du lot ! Du coup, on est de prime abord un peu désabusés à l’écoute de celui-ci, car ce n’est absolument pas son cas. C’est clair : « Cenotaph obscure » est un pur morceau de nostalgie doublé d’un exercice d’intransigeance forcenée. Rien de ce qui peut être considéré comme moderne n’y a droit de cité. Est-ce pour autant une mauvaise chose ? A voir. Parce qu’Obliteration prend son boulot très à coeur et fait bien les choses. Si l’intro dépeint un disque plus mélodique qu’il ne l’est réellement, « Cenotaph obscure » se révèle tous riffs dehors, la trempe qu’il nous met est toutefois ponctuée de passages plus doom death. On apprécie le travail sur les riffs, vraiment « evil » et tranchants, et sur le chant, bien écorché. On repassera par contre sur la diversité des ambiances. Certes, le tempo varie de midtempo à uptempo en passant par le supersonique, certes le groupe aménage quelques pauses (dont le très dispensable « Orb »), mais tout ça n’est pas suffisant pour que les fans de death hurlent à la lune en attendant le prochain album du groupe. Tout au plus trouveront-ils ici une bonne ambiance et quelques bons titres (je leur recommanderais pour ma part « Detestation rite »). C’est suffisant pour surnager, ok, mais peut-être pas pour survivre.
by Dyvvlad
under 2018, 7, Death metal, Jeune et dynamique, Metal, Thrash metal, Un amour fort et durable, Un homme
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