Mettre le premier album des Obits sur la platine, c’est se préparer à faire un bond de trois décennies en arrière, et repartir à une époque où on jouait de la musique avec ses tripes plutôt qu’avec des tonnes de joujoux électroniques et de bidouillages en studio ou devant un ordinateur. Une certaine idée du rock, urgent et spontané. Entre rock garage et rockabilly des familles, les Obits, comptant dans ses rangs une ancienne gloire indé (Rick Froberg, ex-Drive Like Jehu et Pitchfork ) sait y faire, et livre ici une leçon de rock n’ roll. Volontairement vintage, le disque a la patine des classiques, le goût des trésors enfouis que les connaisseurs se refilent sous le manteau, en prenant garde de ne pas trop l’ébruiter, de peur qu’une surmédiatisation ne vienne le dénaturer. A bon entendeur…
Obits : Pine on
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