J’ai toujours considéré Oasis comme un conglomérat d’insupportables trous du cul, ce qui m’a fait fuir leurs productions, mes sens plus titillés par leur égo sur-dimensionné que par leurs qualités de composition. Mais la curiosité, vous savez ce que c’est. Et puis, j’ai su m’enquiller le Beady Eye, il faut donc bien que je me coltine celui-ci aussi. Dur mais équitable. « Everybody’s On The Run » débarque après une intro volontairement négligée. Pop, mélodique et efficace en diable, sobre, classique et très bien écrit. Et le reste de l’album est à l’avenant. Là où Liam a joué la carte du copier/coller d’Oasis en un poil plus énervé, Noel a choisi de se replonger dans un style sixties, au plus proche de ce qui lui a donné envie de se lancer dans la musique. Et on peut dire que ça lui va bien au bougre ! Voila un disque bien plus excitant à mon sens que tout ce qu’il a pu produire auparavant, et qui vaut le coup d’être découvert, autant par les ex-fans du groupe que par les allergiques.
Noel Gallagher’s High Flying Birds : Dream On