J’ai découvert Necro avec son précédent album « Death Rap » il y a 2 ans, et je guette depuis une nouvelle sortie, convaincu que je suis du talent du bonhomme, inconstant certes, mais au phrasé si typique et au propos si particulier qu’il en devient salutaire pour un univers hip-hop beaucoup trop formaté et prévisible. Bon, soyons clairs : Necro n’est ni un agrégé de philosophie ni un visionnaire, il est juste le roi d’un genre de niche, le hip-hop hardcore horrifique. Pas sensible, pas poétique, pas technique, pas avant-gardiste sur le plan musical, pas ou très peu de featurings, le genre se suffit à lui-même. Ce sixième album est dans la droite lignée des autres, peuplé de très bons titres et d’autres très moyens, l’ensemble restant aussi compact, façon parpaing dans la tronche. Violent, inégal, exagéré, mais maîtrisé de bout en bout, un nouvel album qui remplit son contrat et laisse les imitateurs loin derrière.
Necro : Empowered
Necro : The kink panther
Necro : Sorcerer of death’s construction