Jack D. Ripper, seul homme derrière les manettes de Morgul, a finalement décidé de poursuivre sa carrière musicale, laissée en suspens depuis le précédent « Sketch Of A Supposed Murderer » et quelques problèmes personnels pesants. Et il nous revient quelque peu changé. Que les fans se rassurent, on retrouve sur ce cinquième album les éléments qui ont fait le succès des deux précédents (les deux premiers étant beaucoup plus classiques) ; parties de piano sombres à souhait, longues plaintes de violons, théâtralisation des atmosphères. Mais notre tourmenteur a décidé ici de se concentrer sur une expression plus directe, plus violente, moins torturée. « All Dead Here » est un bon album de dark metal symphonique, mais les trop rares moments de neo black ne suffisent pas à lui donner l’envergure d’un « The Horror Grandeur ». D’où une petite déception à la première écoute devant cette œuvre pour l’amateur de neo black un peu fou que je suis, qui trouve cette œuvre moins aboutie que les précédentes. Et même si ce sentiment a tendance à s’estomper avec le temps, je reste quand même un peu sur ma faim…