MAYBESHEWILL : No feeling is final

Quatrième album pour Maybeshewill, et premier à passer les portes du site. Mais pourquoi donc ? Certainement pas faute de qualité à l’écoute de ce nouvel album. Le groupe s’évertue en effet à marier post rock, electro et musique cinématographique / symphonique. Et ça sonne vachement bien. Comme beaucoup de ses collègues, Maybeshewill privilégie le tout instrumental. Seule « Zarah » voit une voix féminine, celle de Zarah Sultana du parti travailliste britannique, s’exprimer en faveur de notre planète. Bien sûr, les éléments habituels du post rock sont là ; riffs costauds ricochant sur des ambiances mélancoliques, développement dramatiques et montées en puissance inarrêtables, présence de cordes et piano. Ce qui change un peu, c’est cette valeur ajoutée de thèmes mélodiques électroniques qui rythment les titres, et la durée assez courte de chaque titre qui étonne dans un premier temps, mais n’empêche pas le groupe de fractionner ceux-ci de façon à installer une dynamique progressive et les mêmes éléments et émotions qu’ailleurs sur des titres bien plus étirés. Belle performance à dire vrai. Il semblerait que le break annoncé en 2015 ait fait du bien à la formation. Je ne saurais dire si, selon la formule consacrée, elle revient « plus forte que jamais », mais en tout cas elle revient très en forme ; chaque titre de ce nouvel opus tutoie les cimes, tout simplement. Et pour une fois, ce n’est pas la noirceur qui domine l’ensemble. De plusieurs titres émane un espoir fou, celui que l’humanité peu encore changer et faire basculer son avenir. Je ne sais vraiment si j’adhère à cette vision, mais en tout cas je ressens cette énergie positive, et c’est bénéfique à l’ensemble. « No feeling is final » est un excellent album, l’un des meilleurs du genre cette année, rien de moins !

Facebook

Instagram

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *