
En 2025, Mando Diao aura 30 ans. Vous y croyez, vous, qu’un groupe capable de se renouveler en permanence, de pondre des titres aussi bons reste dans une relative indifférence du reste du monde aussi longtemps ? Bref, revoilà les suédois avec un dixième album trop court mais toujours bon. Boblikov, c’est sensé être le petit diablotin sur notre épaule, celui qui veut toujours foutre le boxon et n’a pas les meilleures idées au monde. Sur cet album, il est le génie du mal, celui qui a des agents dormants prêts à tout pour lui. Et chez les gars de Mando Diao, c’est aussi celui qui oblige à rebattre les cartes à chaque album. Aujourd’hui, il nous amène dix titres entre rock garage, rock alternatif et pop musclée. Le tout en moins d’une demi-heure. « Wake up » porte bien son titre et nous met dans les bonnes dispositions sans trop nous brusquer. Vient ensuite le hit « Frustration », bien plus costaud à tous les niveaux. »Stop the train » se fait plus groovy mais se montre un peu trop sage. « Get it on » refait monter la fièvre rock. « More more more » est le cyclothymique du lot, avec son couplet cool et son refrain tapageur : original, mais spécial. « Primal call » surfe à peu près sur la même vague ; déstabilisant. Heureusement, « Fire in the hall » et « Animal » recentrent le débat. « Rabadam ching » propose autre chose, et ce côté un peu épique et mystérieux est plutôt très bien vu. Enfin, « Loner » est un autre titre pop bluesy bizarre et pas forcément transcendant. Bien sûr, tout ça est subjectif et quelques titres écartés des réussites pour ma part seront jugés d’une autre façon par d’autres. Mais dans l’ensemble, on peut dire que ce nouvel opus oscillé entre le moyen et le très bon, ce qui fait une bonne moyenne !