LINDEMANN : F&M

Deuxième album pour Lindemann. Pour ceux qui n’auraient pas suivi et auraient la flemme d’aller lire la chronique de l’album précédent (ouh les vilains), Lindemann est le projet commun de Till (chanteur de Rammstein) et Peter (de Pain, Hypocrisy et plein d’autres trucs, sous une forme ou une autre). Le premier album de ces deux géants du metal batissait un pont entre les deux univers des gars, sans grande surprise, s’accordant sur une sorte de metal industriel et symphonique avec une bonne dose d’irrévérence. Un style qu’on retrouve sur le très efficace « Steh auf » qui ouvre l’album. Et sur les deux suivantes aussi, d’ailleurs. C’est avec la plus rock « Blut » que les choses changent. C’est encore plus flagrant sur la semi ballade « Knebel » dont la construction me rappelle un Clawfinger, sur la chanson-titre et son gimmick fun, sur le tango (oui, vous avez bien lu) « Ach so gern ». On préfèrera oublier la soporifique « Schlaf ein ». « Gummi » joue la carte du classique et efficace, mais se plante. «Platz eine » insuffle plus d’electro dans son metal, mais sorti du refrain, on s’y ennuie. Lindemann enchaîne ensuite avec une ballade un poil trop poussive pour atteindre sa cible. « Mathematik » a beau se montrer original, il ne passionne pas non plus. Enfin, la version Pain de « Ach so gern » clôt l’album sans grande flamboyance mais de façon convaincante (et plus metal). Bilan mitigé donc pour cette suite qui cherche à s’écarter du chemin initial sans avoir l’air de savoir où elle va.

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